Centenaire des grèves de Douarnenez

« Pemp real a vo »

5 sous nous aurons ! Cette phrase est scandée dans les rues de Douarnenez.

En novembre 1924, les femmes de Douarnenez se mettent en grève pour demander une augmentation de salaire. Elles sont alors payées 80 centimes de francs. En quelques jours, toutes les ouvrières, les Penn sardin comme on les appelle ici, se mettent en grève avec ce mot d’ordre : « Pemp real a vo« .

 

Une grève de femmes

Le 21 novembre 1924, les ouvrières de l’usine Carnaud se mettent en grève.

Les conditions de vie sont de plus en plus difficile. Elles sont alors payées 80 centimes de francs l’heure. Elles vont demander 1 Fr l’heure.

 

XXXXXX

Une femme élue au conseil municipal

Joséphine PENCALET

(1886 – 1972)

 

En mai 1925, quelques mois après la grève, les hommes sont appelés aux urnes.

Sur les listes électorales, on peut y lire un nom surprenant : « Joséphine PENCALET ». A cette époque, les femmes n’ont ni le droit de vote ni le droit d’être élue

Fermer